☥ Bienvenue à mon Ecole des mystères – Les Temples d’Isis ☥
Le Féminin est un principe qui a été presque entièrement éradiqué par les religions patriarcales. L'on pourrait écrire des livres entiers pour se demander pourquoi. La réponse la plus évidente est que le Féminin est le principe d'amour inconditionnel et donne la vie et qu'à ce titre, il était vénéré dans les sociétés pré-abrahamiques ; les femmes jouissaient d'un statut privilégié issu de ce rôle de donneuses de vie.
La figure divine à laquelle les sociétés protohistoriques se vouaient était la Déesse. Le Tarot nous informe que le Féminin précède le Masculin : la Papesse précède le Pape, l'Impératrice précède l'Empereur et la Lune précède le Soleil. Le corps physique nous rappelle la même chose : l'utérus précède, attend et accueille la semence. Il est la matrice qui permet la gestation et le bon développement du bébé. Sans matrice, pas de gestation, pas d'enfant. C'est un cocon.
Dans ce rôle plus passif qu'actif, la femme trouve son accomplissement. Ainsi la vie sur Terre se perpétue. La semence masculine n'est pas gaspillée ; l'homme remplit également sa mission et s'élève. L'union n'est pas strictement procréatrice, elle se déroule dans un environnement où l'amour des deux êtres atteint son paroxysme.
A notre époque, l'on fait une espèce de tambouille assez vulgaire, dénaturée et tout à fait désacralisée avec les énergies sexuelles. Un être qui n'a ni vagin, ni règles, ni grossesse, ni ménopause, ni peau douce mais qui a un pénis et qui est poilu et barbu peut désormais s'autoproclamer femme et être pris au sérieux. La bien pensance de l'intelligentsia dépourvue de bon sens, bloquée dans les chakras inférieurs dénués de spiritualité, saute majoritairement à pieds joints dans ce délire. Les politiciens mondiaux ont reçu l'ordre de favoriser cette dérive et les médias à leur botte sont là pour la normaliser.
La définition de la maladie mentale est la rupture avec le réel. La définition de la santé mentale est la loyauté et la fidélité au réel.
L'infâme constitutionnalisation de l'avortement en France qui a eu lieu le 4 mars 2024 participe de la programmation mentale des populations féminines qui vise à les faire adhérer à leur insu aux lois de la secte luciférienne de la mort des dirigeants occultes qui ont détourné et qui se sont approprié la planète.
Resacraliser le féminin est une sacrée entreprise autant qu'une entreprise sacrée. Entre les religions qui ont diabolisé ce qui faisait d'une femme une femme, c'est-à-dire ses émotions et son amour pour elle-même, son époux, son bébé et sa famille, et l'ingénierie sociale qui instrumentalise le corps féminin et qui promeut le transgenrisme pour évincer les femmes, leur voler leur nature propre après l'avoir quasiment éradiquée, il y a de quoi faire !
1) LE FEMININ SACRE
Les sociétés préchrétiennes vouaient un culte à la Déesse et aux femmes car elles étaient porteuses et apporteuses de Vie. Cela prouve qu'à cette époque-là, la Vie était précieuse.
Toute forme de vie était célébrée et c'est la raison pour laquelle le Féminin est associé à la nature. Dans la mythologie grecque par exemple, la Déesse-Mère Déméter gouvernait aux récoltes et donc à l'abondance puisqu'à cette époque-là, l'argent soit n'existait pas soit n'occupait pas la place centrale qu'il occupe justement dans les sociétés que les religions patriarcales ont conçues, c'est-à-dire la matrice commerciale que nous connaissons aujourd'hui où tout est devenu marchandise, y compris l'oxygène, la terre, l'être humain, le sexe et la liste est infinie. L'abondance de la récolte était cruciale pour la survie des habitants du village. La dévotion à la terre s'expliquait donc ainsi, d'où que ces sociétés étaient païennes (du mot "paysan") et rendaient hommage aux esprits de la nature qui étaient indispensables à la vie de la communauté. Les animaux étaient des amis, des membres de la famille qui participaient à cette fête de la nature en prenant part au dur labeur. Ils étaient le capital vivant de la famille et à ce titre, ils étaient aimés et respectés. Les sources d'eau quant à elles étaient vénérées chez les Celtes car elles étaient considérées comme des sources de la Déesse elle-même.
Le quotidien était consacré à une pratique spirituelle simple qui consistait en un amour profond de la Vie sous toutes ses formes. Dans nos contrées celtes, la Roue de l'année était composée d'une succession de festivals marquant les saisons qui offraient les produits de subsistance. Tout était action de grâce.
Les mariages étaient libres. Une union pouvait se défaire après une année d'essai si les deux partenaires jugeaient qu'ils étaient incompatibles. Ils se séparaient sans amertume. S'ils s'entendaient bien, l'union était officialisée par le rituel des rubans.
Durant certaines périodes de l'année (mai, en général), l'on pouvait laisser aller ses pulsions dans un cadre déterminé pour que la part d'ombre trouve un exutoire et ne soit pas repoussée dans l'inconscient.
Les femmes pouvaient devenir druides (le mot "druidesse" est un néologisme du XIXe siècle) et avaient accès au savoir, à la connaissance et à la sagesse. Elles assistaient aux conseils et leur avis était consulté. Selon les coutumes et les régions elles pouvaient être propriétaires de biens et régir la vie de la communauté. Dans certaines sociétés, elles assumaient des responsabilités inimaginables aujourd'hui (chez les Etrusques par exemple). Aristote aurait même observé que les hommes celtes se laissaient volontiers "dominer" par leurs femmes.
Dans cet environnement, la vie était paisible mais toute vie paisible a son opposé.
2) L'OPPOSE DE L'AMOUR
Si le Féminin est amour et nourriture affective, son contraire est absence d'amour et d'instinct nourricier.
Si la femme est oracle grâce à ses émotions la reliant au Divin, diaboliser ces émotions la prive de son pouvoir et l'annihile.
Le Féminin correspond aux polarités qui ont été diabolisées par les religions patriarcales. Si l'on étudie la tradition taoïste, cela devient limpide. Tout commence avec le yin et le yang. Les polarités associées au yin sont celles que les religions patriarcales ont condamnées.
Par conséquent, ce que, en France et dans le monde christianisé, nous appelons "la morale chrétienne" qui est devenue un gage de confiance, se trouve dans un paradigme où les émotions négatives, les polarités négatives, l'ombre, les ténèbres sont diabolisées et condamnées. Or, les émotions négatives, les polarités négatives, l'ombre, les ténèbres... sont yin !
Cela signifie que si vous exprimez ces émotions, si vous contenez cette ombre - ce qui est le cas d'absolument tout le monde - vous êtes condamné ! C'est pourquoi autrefois on se confessait souvent car on était en état de péché (mortel ?) en permanence puisque c'est... la nature humaine !
Dans un système religieux patriarcal dogmatique sans cœur et sans amour (prêcher l'amour de Jésus n'est pas pratiquer l'amour de Jésus) pour manipuler les ouailles, le yin, le principe féminin continue d'exister mais il est diabolisé, il est condamné. Il est déshonoré, honteux, caché, occulté, rejeté, refoulé, réprimé, verrouillé dans l'inconscient. On lui met des cornes. C'est ce qui a justifié l'apparition des cours de justice (ou d'injustice) afin de monétiser le péché, la faute, la culpabilité.
Nous ne vivons plus dans une société qui éduque ses membres, les aide en cas de défaillance, de faiblesse, de fragilité et qui les édifie comme le feraient une bonne mère aimante et bienveillante et un bon père strict, autoritaire et présent mais qui les punit, les stigmatise, les isole du contexte dans lequel ils ont agi et parfois se débarrasse d'eux (prison).
3) REEQUILIBRER
Nous voyons donc que le dévoiement de notre société provient d'un long cheminement où les institutions se sont agrégées pour s'imposer et éliminer les femmes et le Féminin : gouvernements, religions, justice, instruction, santé (l'herboristerie et les soins magiques sont devenus les exceptions).
Les femmes ont été dépossédées et elles continuent de l'être aujourd'hui dans les compétitions sportives, des lieux prosaïques tels que les toilettes publiques, les remises de prix où elles sont éclipsées au profit d'un candidat masculin déguisé en femme. Alors qu'on travaillait à établir l'égalité des sexes (démarche douteuse dans un monde fabriqué par et pour les hommes), on a désormais l'égalité entre une femme et un homme mentalement malade qui se prend pour une femme.
Eve Vaguerlant nous rappelle que les mères sont le pilier de la société et que les femmes sont conditionnées à croire qu'elles préfèrent leur carrière à leur famille et à leur rôle nourricier.
De toute éternité, le fait de ne pas travailler était un privilège (...). Aujourd'hui, on fait vraiment du travail le seul mode d'accomplissement d'une femme.
4) AIMER
Aimer est l'acte le plus élevé, le plus beau et le plus difficile. C'est la mission supérieure à toutes les autres.
Resacraliser le féminin signifie remettre l'amour et l'instinct maternel au centre de la vie de la famille et de la société.
L'on entend beaucoup parler du Féminin de nos jours. Il existe des centaines d'articles et de conversations sur Internet, de livres consacrés à la Déesse, au Féminin divin et aux déesses antiques sur le marché de l'édition. Ce n'est que la partie visible de l'iceberg.
Le Féminin est affaire d'intériorité, de silence, d'obscurité, de profondeur, d'écoute, de guérison, de compassion, de dévotion, d'intimité avec soi-même, de soin envers son corps, son cœur, son âme, son enfant intérieur, son époux, son épouse, ses enfants et toute sa communauté.
Le meilleur moyen de revenir au Féminin, autant pour les hommes que pour les femmes, est d'avoir le courage d'entreprendre un travail thérapeutique, d'explorer son ombre, ses ténèbres, son inconscient et de se purifier, de se purger, de se guérir, de panser ses plaies, ses blessures, de révéler ses traumatismes car notre Féminin se tapit dans notre noirceur. Un de mes plus grands maîtres spirituels disait :
Votre ombre est votre divinité.
C'est grâce au processus de nigredo que l'ombre est transmuée et que l'on peut faire émerger notre divinité.
La gravité du rôle des religions patriarcales qui, dans leur ignorance crasse des vérités universelles, ont diabolisé et condamné (pas aimé) le Féminin et les femmes, les émotions et les comportements négatifs doit être dévoilée. Les religions ont tué les femmes psychiquement, elles ont fait chuter la fréquence de la planète, elles ont perverti la magie, commercialisé le péché, permis la corruption, les trafics, les pratiques mafieuses pour amasser des richesses sous couvert de vertu, de philanthropie et d'amour du prochain, sali le nom de Jésus et son sacerdoce sur Terre pour soumettre, manipuler, tromper, duper, maltraiter, torturer, posséder les âmes, banaliser la brutalité, la cruauté, la vulnérabilité des femmes, celle des enfants, et généralisé la maladie mentale.
Les individus qui osent affirmer que le christianisme est un "parachèvement" sont d'une parfaite mauvaise foi, d'une ignorance crasse, comme leur religion, et sous emprise. Ce sont ceux qui piétinent et méprisent les individus qui connaissent mieux les rouages du réel et qui sont conscients qu'un monde où les femmes ont été tuées psychiquement (et donc les hommes) n'est pas un "parachèvement" mais une faillite aux proportions cosmiques. Des religions misogynes ne peuvent pas être un "parachèvement". Décapiter une société de son principe d'amour ne peut pas être un "parachèvement". Ces mêmes individus sont ceux-là même qui calomnient les ancêtres, celtes ainsi que tous les autres parsemés sur tous les continents, convaincus que ces ancêtres étaient des "barbares", des sauvages, des incultes alors que ce sont les religions patriarcales qui ont répandu l'inculture, la sauvagerie, la barbarie et la psychopathie. Est un barbare, pour ces individus, celui qui exprime ses émotions. Un guerrier celte qui se rue sur son ennemi sans peur, la rage chevillée au corps et lui consumant les tripes pour protéger ses femmes, ses enfants, ses anciens, ses terres et son mode de vie est-il véritablement un barbare ou est-ce l'individu moderne apathique, endoctriné et avachi dans son canapé devant la télé "qui ne fait de mal à personne" en apparence mais qui se gave lâchement et égoïstement des mensonges de la république maçonnique et du prêt-à-prier sans exercer son esprit critique et son discernement ? D'un point de vue spirituel et selon les termes du Livre de l'Apocalypse, la "Bête" est l'humain qui refuse de fonctionner et de s'éveiller c'est-à-dire de ressentir (féminin) et de réfléchir (masculin). Ce concept de "Bête" intrinsèque au christianisme, nouveau visage de l'Empire romain, indique peut-être que c'est lui-même qui a inventé ce monstre démissionnaire et hypnotisé qui ne se pose aucune question et qui ne protège que ses intérêts ? A Dieu unique, vérité unique, pensée unique, Eglise unique... et trouille de se rebeller contre son bourreau.
Le seul parachèvement que nous ayons aujourd'hui est celui de la secte de la mort sans résurrection, de la mort de la Vie et de l'inversion des valeurs.
5) DANS LE TAROT
Le principe féminin de Vie, de création, de créativité, de fertilité, d'abondance, de maternité, d'amour, d'affection, de compassion est représenté par l'arcane majeur de l'Impératrice.
L'amour et les câlins de la mère sont vitaux pour le bébé avant qu'il ne soit pris en charge par l'amour masculin du père qui va l'inscrire dans la société. L'amour maternel va le rassurer, lui fournir le capital énergétique, les fondations, les bases, le socle pour accepter et affronter l'amour paternel qui le frottera au réel et qui lui permettra de traverser les étapes pour "devenir un homme", devenir une femme et prendre sa place sans nuire aux autres.
La femme ne réalisera sa vocation et ne trouvera son épanouissement que dans son rôle nourricier. C'est elle qui nourrit l'enfant qui est l'avenir du monde. Il faut avoir une estime de soi solide pour étreindre cette responsabilité immense.
Dans ce sens, c'est elle l'impératrice du monde, comme Marie mère de Jésus, allaitant son petit et le berçant dans ses bras, avant de le remettre dans les bras de son époux bien-aimé, l'Empereur, qu'elle incarne aussi du reste puisque nous contenons les deux principes en nous (animus et anima de Jung), qu'elle aura choisi avec soin.
Une société éclairée est une société qui aime l'amour, où les femmes aiment leurs fonctions de génitrices et de nourrices, où les émotions sont les bienvenues et canalisées constructivement, où la nature est un modèle d'humilité qui nous rappelle notre place dans l'univers, la matrice divine féminine (ma-trice : trois mères, les matrones des Gaulois, the triple Goddess, la jeune fille, la mère et la grand-mère).
Gloire aux femmes, aux petites filles, aux grands-mères, à la Déesse, aux déesses et au Féminin !
Qu'il en soit ainsi.
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Photographie : Tarot de Marseille original BNF (Grimaud), Tarot de Waite (AGM-Urania), Tarot de Marseille-Waite (Emmanuelle Iger)
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Nous vivons un âge de désinformation, de séduction, de mensonges et d'immaturité où l’intelligence, la pureté et la vérité sont les premières victimes. Le contenu de ce blog vise à rétablir les bases d'une société psychiquement et spirituellement saine et éclairée. Il pourra sembler extrême et peut-être offensant à certains. La vérité, dans son essence même, est immuable et fait la guerre à la fausseté. Elle est donc naturellement belliqueuse et provoque l'ego vaniteux, superficiel et immature habitué à voir ses caprices satisfaits et à la gratification immédiate. C'est son rôle et c'est le but : sortir de l'hypnose et du contrôle mental et éveiller les consciences dans cet âge de ténèbres et de complaisance. Ceci est un avertissement et une prise de position pour qu'il soit bien clair que je n'écris pas ces articles pour plaire, ni pour déplaire du reste, mais pour servir la Grande Cause qui est celle de l'Amour universel et du retour de la Déesse, notre Mère divine. L'affrontement de la vérité requiert beaucoup de courage (mot dont la racine est "cœur", il faut donc avoir du cœur pour avoir du courage). La sagesse offerte sur ce blog reflète la cause que je défends car sans vérité, pas de liberté. L'absence étouffante de vérité explique la présence tout aussi étouffante de l'esclavage moderne qui est la condition actuelle, ne nous leurrons pas, de la race humaine.
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