☥ Bienvenue à mon Ecole des mystères – Les Temples d’Isis ☥
Le secret de la liberté, c'est la responsabilité et la responsabilité, c'est la juste maîtrise de son capital énergétique, c'est-à-dire de son énergie vitale composée des énergies féminine et masculine. Un être ne peut pas être libre s'il ne se sait pas responsable de lui-même et de sa vie et s'il n'apprend pas, un jour, à équilibrer son féminin (yin, anima) et son masculin (yang, animus).
1) UN DISTINGUO FONDAMENTAL
La liberté est le contraire de l'attitude de victime.
Profitons de l'occasion pour faire le distinguo entre une victime et l'attitude de victime. Une victime est la proie d'un prédateur, d'un abuseur, d'un bourreau voire d'un criminel. Le préjudice est réel (même si, on est d'accord, on peut débattre sur le consentement de l'âme ; mon postulat, basé sur le droit naturel, est qu'il y a un principe de non-agression - féminin - et un principe de légitime défense - masculin -).
L'attitude de victime est celle d'un être dont le psychisme est malade, autrement dit, en souffrance : cet être est en déficit énergétique car il n'a pas été aimé, nourri, reconnu suffisamment par ses parents, ses pairs, sa communauté. Cette souffrance est à la racine de comportements toxiques et dysfonctionnels qui poussent cet individu à montrer les autres du doigt, à les rendre coupables de ses malheurs, à refuser de se responsabiliser, à ne pas comprendre qu'il participe à ce qui lui arrive, qu'il a des comptes à rendre à lui-même, à la société et au Divin, le transformant ainsi en bourreau.
En vérité, ce type de personnalité est celui de l'être contrôlant, lâche, perfectionniste qui se tyrannise lui-même et qui tyrannise les autres. Ceci est une description, pas une stigmatisation. On a tous l'attitude de victime a des degrés divers et ce n'est pas une situation enviable...
2) DEUXIEME DISTINGUO
Etre libre, disais-je, c'est être responsable : le secret de la liberté, c'est la responsabilité.
Le mot "responsabilité" fait bien souvent lever les yeux au ciel : on en a marre d'être responsable, non ? On est fatigué d'être responsable. C'est lourd, c'est rabat-joie, ça tue l'amour, ça gâche la vie.
Attention : être responsable ne veut pas dire être coupable.
Et cela change tout !
La religion judéo-chrétienne nous a accablés de péchés, de défauts, de fautes et de culpabilité et que nous soyons nés dans une famille pratiquante ou pas, nous sommes tous, consciemment ou pas, affligés de ce mal vicieux et invalidant, à des degrés que nous n'imaginons pas car la culpabilité est métamorphe et se déguise.
La culpabilité se définit par un excès de responsabilités ; c'est l'Eglise qui vous a dit que vous étiez... né pécheur. Cela peut paraître rétrograde et anachronique de parler de cela. Or, ces dogmes ont été transmis de génération en génération depuis... des générations et l'on est tous atteints par ce mal. Ce n'est ni une tare ni une maladie mentale mais il faut l'avoir à l'esprit pour se soigner et... se libérer afin de... rétablir la justice.
J'appelle cela "rendre à César" et son opposé "se réemparer" : rendre ce qui ne nous appartient pas (la culpabilité) et récupérer ce qui nous appartient (notre innocence, notre pureté et notre pouvoir).
3) MECANISMES
L'individu qui adopte l'attitude de victime déverse ses responsabilités sur les autres. C'est dangereux pour la santé mentale et physique d'autrui. C'est même assez grave. Les répercussions sur l'âme de la victime de cet individu qui devient désormais bourreau peuvent le conduire à l'auto-destruction et au suicide.
Si l'on grandit dans ce contexte, le poids que l'on porte va nous pousser à avoir besoin de le déposer quelque part et c'est ainsi que cela commence et se perpétue : quelque part, c'est quelqu'un d'autre. La tension psychique qui naît d'un excès de culpabilité est insoutenable et elle doit être relâchée de temps en temps. En même temps qu'on relâche sa tension psychique sur autrui, on lui vole son innocence (le contraire de la culpabilité), sa joie de vivre (on se fait rabat-joie). Ainsi se propage la dynamique et s'effectue le vol ou le siphonnage d'énergie vitale.
Pour y mettre fin, il faut pratiquer la justice : la juste maîtrise de son énergie.
C'est un art. C'est une maîtrise.
4) LA CULPABILITE EST DEVENUE LUCRATIVE
La "Justice" des juges en robe noire et des salles d'audience (2) conçues sur le modèle du Tabernacle des Hébreux (3) est le commerce du péché et son but est d'enrichir l'Etat et la Couronne (le Vatican) via la fraude de l'acte de naissance (1).
Ce n'est pas l'objet de cet article (mais c'est celui des trois articles dont les liens ont été fournis ci-dessus). Pourtant, il est urgent et crucial de savoir que le système judiciaire est illégal et illégitime car basé sur des bulles papales et des fiducies machiavéliques au sens le plus littéral du terme qui dépossèdent les êtres humains de leurs biens, de leur corps et de leur âme.
La "Justice" est donc totalement injuste et inique. Elle est également corrompue. Y avoir recours, c'est tomber dans un piège mais peu de gens le savent. C'est comme notre constitution qui n'existe pas. Tout cela semble fonctionner normalement mais uniquement grâce à l'ignorance de la population.
5) LA JUSTICE AUTHENTIQUE
La vraie Justice est la répartition juste des responsabilités dans toute relation, tout échange, toute transaction au sein d'une communauté, d'une tribu, d'une société, d'une famille, d'un couple, d'une amitié, d'une entreprise, d'une nation etc.
Que signifie "répartition juste" ?
Cela signifie que chaque être assume sa part des responsabilités qui est toujours de 100%.
Si cet idéal n'est pas atteint, il y a déséquilibre et tout déséquilibre mène à une maltraitance qui peut aller jusqu'à la perversion narcissique, le vampirisme énergétique et, dans les pires cas, des transgressions de type meurtre, viol, coercition (privation du libre arbitre), satanisme etc.
6) GESTION ENERGETIQUE
Afin d'atteindre cet idéal, il faut assumer ses responsabilités à 100%. Ce n'est pas une punition mais une libération : pas moins mais pas plus ! Cela signifie être co-créateur de sa vie et vivre dans l'équilibre, la moralité et la vérité en s'imposant et en appliquant des règles non-négociables qui promeuvent la paix et la liberté de tous :
s'affirmer (demander ce dont on a besoin),
se faire plaisir (écouter sa sensibilité),
poser des limites (nos limites sont sacrées et inviolables),
dire non (ou oui),
recevoir (ou donner librement),
être dans le flot (suivre le courant, avoir la foi),
reconnaître ses bourreaux et éviter d'en devenir un (surtout pour soi-même),
quitter une relation toxique (reconnaître qu'on s'est trompé),
faire son deuil de ce qui nous nuit (pleurer autant qu'il le faut),
choisir un partenaire, des amis, un environnement professionnel émotionnellement mûrs,
se respecter et se faire respecter,
Ce sont des règles universelles qui ré-emparent et libèrent l'individu qui a le cœur et le courage de se discipliner pour les suivre. Le noyau de ce droit naturel est ne pas nuire à autrui (tout en se donnant la priorité, c'est paradoxal mais pas contradictoire). C'est ainsi que l'on aboutit à des relations de partage, de communion et de collaboration harmonieuses, aimantes, épanouissantes et sereines.
C'est la passion et la spécialité de Tarot Énergie.
Cette gestion énergétique repose sur le ressenti viscéral et le bon usage du langage et de la parole comme outils majeurs de la guérison et de l'émancipation.
La réalisation de soi, c'est du travail. Beaucoup de travail. Le vrai travail. Le seul qui vaille. Celui de l'amour. Celui de la justice. Celui de la responsabilité. Celui de la liberté. Celui de la souveraineté. Chacun donne sans épuiser ses réserves énergétiques et chacun reçoit sans épuiser celles de l'autre.
7) DANS LE TAROT
Dans le Rider-Waite, l'arcane majeur de la Justice porte le nombre 11 qui suggère un nouveau commencement, le début d'un nouveau cycle ; un cycle de maturité, de conscience et de sagesse.
La Justice de cette lame est la Justice divine, pas la "Justice" des Hommes qui est illégitime car elle évince Dieu et Déesse. Elle signale que certaines lois sont immuables : les lois du droit naturel qu'il nous incombe d'apprendre et de connaître ; là est la véritable sagesse.
Cette lame nous invite à répondre de nos actions, à ne pas nous mentir à nous-mêmes, à sortir du déni, à reconnaître les compromis, les entorses, les petits arrangements, à faire preuve d'une impeccable honnêteté envers soi-même, de droiture, de probité, à rester dans le juste milieu.
C'est la lame du karma, de la loi de cause à effet, "on récolte ce qu'on sème".
Elle nous invite aussi à réaliser que l'on cesse d'être une victime si l'on s'élève en tranchant en faveur de son désir, de sa vérité, de sa voie sans être freiné par la culpabilité car équilibrer son féminin, la sensibilité, et son masculin, sa rationalité, c'est se rendre justice à soi-même.
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PS : se responsabiliser ne veut pas dire :
-- culpabiliser,
-- être parfait / s'enliser dans le perfectionnisme (le diable est dans les détails dit-on...),
-- se mettre la pression dessus.
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Photographie : Tarot de Waite (AGM-Urania) & Tarot de Marseille-Waite (Emmanuelle Iger)
Merci de partager respectueusement en mentionnant le nom de l'auteur de ce texte et en ajoutant un lien vers ce site. Pour un bon karma...
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Nous vivons un âge de désinformation, de séduction, de mensonges et d'immaturité où l’intelligence, la pureté et la vérité sont les premières victimes. Le contenu de ce blog vise à rétablir les bases d'une société psychiquement et spirituellement saine et éclairée. Il pourra sembler extrême et peut-être offensant à certains. La vérité, dans son essence même, est immuable et fait la guerre à la fausseté. Elle est donc naturellement belliqueuse et provoque l'ego vaniteux, superficiel et immature habitué à voir ses caprices satisfaits et à la gratification immédiate. C'est son rôle et c'est le but : sortir de l'hypnose et du contrôle mental et éveiller les consciences dans cet âge de ténèbres et de complaisance. Ceci est un avertissement et une prise de position pour qu'il soit bien clair que je n'écris pas ces articles pour plaire, ni pour déplaire du reste, mais pour servir la Grande Cause qui est celle de l'Amour universel et du retour de la Déesse, notre Mère divine. L'affrontement de la vérité requiert beaucoup de courage (mot dont la racine est "cœur", il faut donc avoir du cœur pour avoir du courage). La sagesse offerte sur ce blog reflète la cause que je défends car sans vérité, pas de liberté. L'absence étouffante de vérité explique la présence tout aussi étouffante de l'esclavage moderne qui est la condition actuelle, ne nous leurrons pas, de la race humaine.
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