☥ Bienvenue à mon Ecole des mystères – Les Temples d’Isis ☥
Que ce soit dans la famille, au travail ou dans une relation intime, nous sommes tous confrontés, un jour, à une personnalité contrôlante. Ces individus contrôlants occupent "toute la place" et ont du mal à laisser les autres s'exprimer spontanément, librement et naturellement.
1) ORIGINE DU CONTROLE
Qui sont ces individus contrôlants qui ont donc tant de mal à lâcher prise ?
On pourrait les définir ainsi :
Des personnes qui préfèrent faire du mal aux autres plutôt que se faire du bien à elles-mêmes.
Le célèbre psychothérapeute jungien québécois Guy Corneau a parlé d'elles dans son ouvrage Victime des autres, bourreau de soi-même.
Les attitudes et les comportements de ces personnes, nombreuses, prennent racine dans la haine et la honte de soi, c'est-à-dire un manque patent d'amour de soi-même.
Il s'agit, à la base, d'un refus (dû à la peur) de se sentir fragile, de faire confiance à quiconque et donc de se soigner, de demander de l'aide, de faire appel à un thérapeute suite à des traumatismes sévères.
Or, l'intimité et le lien sont affaires de fragilité, ce que le contrôle déjoue à tout prix.
Ce sont des êtres qui se sont sentis profondément trahis étant enfants (et qui l'ont vraisemblablement été) par la personne primordiale dans leur vie (la mère) et qui restent avec la terreur viscérale de "se faire avoir" à nouveau. Le refus (la peur) de lâcher prise pour faire pleinement confiance à un autre être humain pour obtenir de l'aide empêche ces êtres de résoudre ce traumatisme fondamental.
2) UN MECANISME DE DEFENSE
Pour éviter de revivre cette trahison, ils esquivent leur fragilité par tous les moyens et c'est là que les attitudes et les comportements contrôlants apparaissent. Le besoin de contrôler chaque situation et les personnes qui y sont associées prend le dessus de manière inconsciente et impérieuse : ils évitent de faire plaisir à l'autre plutôt que de s'abandonner et de ressentir leur vulnérabilité en se faisant plaisir : aimer et être aimé. Pour aimer et être aimé, il faut ouvrir, offrir et livrer son cœur tendre. Il faut donc beaucoup de courage (les deux mots viennent du latin cor, cordis) et prendre le risque de voir ce cœur tendre... brisé.
Le discours mental inconscient ressemble à ceci : "je tourmente / torture les autres en évitant de leur faire plaisir de mon plein gré et de répondre à leurs besoins par bonne volonté car je ne sais pas le faire pour moi-même". C'est exactement ce qu'est une victime : quelqu'un qui fait du mal aux autres parce que le traumatisme initial consiste à ne pas pouvoir se faire du bien à soi-même. Oui, pour en arriver là, il y a eu trahison de la figure nourricière primordiale et l'incapacité à demander une aide à l'âge adulte bloque toute guérison car reconnaître le mal que l'on a subi est essentiel mais cette prise de conscience doit être accompagnée d'un travail d'apprentissage d'amour de soi qui permettra à terme de cesser d'accuser les autres, de les montrer du doigt et de s'enfermer et de s'aliéner dans une attitude de victime qui prive tout le monde d'amour et fait souffrir tout le monde.
Nous avons affaire à des personnes anxieuses téléguidées par la peur, l'opposé de l'amour.
3) ESPOIR DE RESOLUTION ?
Il faut comprendre qu'une victime n'est jamais qu'une victime ; c'est aussi un bourreau. Les deux rôles sont indissociables. Elles se perçoivent comme victimes des autres mais se transforment en bourreaux des autres en refusant de leur faire plaisir et de communiquer et d'interagir sur un mode coopératif, mûr, amical et détendu.
Ainsi, le principe d'unité et d'interconnectivité trouve-t-il sa preuve : "en faisant du mal à mon prochain (le priver de mon amour), je me fais du mal à moi-même (me priver de mon amour et du sien)".
Le besoin de contrôler est un besoin de type reptilien, le cerveau reptilien étant notre cerveau le plus ancien et celui chargé de nous protéger. Néanmoins, après des millions d'années d'évolution, nous devrions pouvoir équilibrer nos réactions en incluant le cerveau limbique (émotions) et le néo-cortex (intellect) pour aboutir à un être humain mûr, complet et fonctionnel. Le cerveau reptilien opère selon un mode binaire : "me battre ou m'enfuir" (la recherche a mis en relief deux autres réactions instinctives qui sont l'immobilisation et la servilité - fight or flight or freeze or fawn - c'est-à-dire plaire mais de manière servile, flatter, autrement dit lécher les bottes, ce qui n'a pas grand-chose à voir avec faire plaisir).
La seule force curative dans l'Univers est l'amour. Tant que ces personnes s'interdisent l'amour de soi, il n'y a aucune solution à l'horizon car elles ne laissent pas les autres les aimer, pas plus qu'elles ne les laissent les aider. D'où la nécessité absolue de se réapproprier son enfant intérieur et de le rematerner pour tendre vers la guérison.
On saisit ici la valeur du principe féminin dont une des qualités principales est la réceptivité : un être contrôlant est un être incapable de recevoir l'amour, que ce soit de lui-même ou des autres.
La théorie selon laquelle la peur est le contraire de l'amour est démontrée et se confirme.
Contrôler (chakra du plexus solaire / 3D) est plus facile qu'aimer (chakra du cœur / 5D) car pour aimer, il faut faire monter sa kundalini (ses énergies sexuelles, masculine et féminine) et s'élever en conscience et en vibration.
C'est le grand test que la vie nous impose : réussirez-vous le grand Examen du Cœur qu'est l'ascension ?
4) DANS LE TAROT
Deux lames du Tarot de Waite viennent à l'esprit pour illustrer la situation décrite dans cet article : le Trois des Epées et le Huit des Epées. Le Trois des Epées représente un cœur transpercé que beaucoup d'empathie pourrait apaiser. Le Huit des Epées représente une femme aux yeux bandés et aux bras attachés qui ne voit pas l'ouverture derrière elle et la libération possible. Un cœur brisé l'est à cause des blessures causées sur le psychisme par le mental, un chakra de la gorge (Epées) déficient et donc une communication brutale dépourvue de douceur (ce qui inclut une absence de communication). Quant à la libération, la lame indique que c'est un choix conscient et volontaire.
Le Pendu est également une figure capitale du processus d'éveil et de réalisation de soi puisqu'il accepte de renverser toutes ses perceptions pour saisir la vérité occultée des choses. Dans le cas d'un authentique traumatisme, l'énergie du Pendu est puissante car il s'agit d'un arcane majeur. Le Pendu renvoie au dieu Odin de la mythologie nordique qui resta pendu pendant 9 jours et 9 nuits pour accéder à la sagesse des runes : seul un niveau supérieur de conscience et la familiarisation avec l'ombre conduit au lâcher prise.
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Photographie : Tarot de Waite (AGM-Urania) & Tarot de Marseille-Waite (Emmanuelle Iger)
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Nous vivons un âge de désinformation, de séduction, de mensonges et d'immaturité où l’intelligence, la pureté et la vérité sont les premières victimes. Le contenu de ce blog vise à rétablir les bases d'une société psychiquement et spirituellement saine et éclairée. Il pourra sembler extrême et peut-être offensant à certains. La vérité, dans son essence même, est immuable et fait la guerre à la fausseté. Elle est donc naturellement belliqueuse et provoque l'ego vaniteux, superficiel et immature habitué à voir tous ses caprices satisfaits et à la gratification immédiate. C'est son rôle et c'est le but : sortir de l'hypnose et du contrôle mental et éveiller les consciences dans cet âge de ténèbres et de complaisance. Ceci est un avertissement et une prise de position pour qu'il soit bien clair que je n'écris pas ces articles pour plaire, ni pour déplaire du reste, mais pour servir la Grande Cause qui est celle de l'Amour universel et du retour de la Déesse, notre Mère divine. L'affrontement de la vérité requiert beaucoup de courage (mot dont la racine est "cœur", il faut donc avoir du cœur pour avoir du courage). La sagesse offerte sur ce blog reflète la cause que je défends car sans vérité, pas de liberté. L'absence étouffante de vérité explique la présence tout aussi étouffante de l'esclavage moderne qui est la condition actuelle, ne nous leurrons pas, de la race humaine.
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